Une mère séquestre ses 3 filles pendant 7 ans (12/02/2007)
L'affaire, qui remonte à 2005, a été rendue publique par le quotidien Österreich à l'approche du procès de la mère
VIENNE Les services sociaux et les autorités locales de la ville autrichienne de Linz (nord) étaient vivement critiqués lundi après des révélations de la presse selon lesquelles une mère avait séquestré pendant sept ans ses trois filles dans l'obsurité de son pavillon.
La femme, âgée de 53 ans, est accusée d'avoir cloîtré après un divorce en 1998 ses enfants dans l'obscurité parmi les rats et les ordures, en ne leur autorisant que de très rares sorties.
Les enfants, âgées de 6, 10 et 13 ans au début de leur réclusion, ont été découvertes à la suite de plaintes des voisins et sont traitées depuis lors pour de graves problèmes psychologiques, selon leur thérapeute, Waltraud Kubelka.
A leur sortie du pavillon, elles parlaient un dialecte qu'elle avaient développé entre elles et ne supportaient pas la lumière, a-t-elle précisé dans Österreich.
La mère, une juriste habitant un quartier résidentiel huppé de Linz, avait retiré ses filles de l'école et interdisait à leur père, un juge, de les voir sans toutefois que cela ne suscite d'intervention des autorités.
"La situation a été complètement sous-estimée. Il aurait fallu que plus de questions soient posées. Les autorités étaient au courant de toute l'affaire" depuis le début, a déclaré l'avocate de deux des victimes, Margreth Tews.
"Visiblement, les services sociaux ont mal évalué la situation", a déploré le ministre provincial des affaires sociales de Haute-Autriche, Josef Ackerl, dans le journal Der Standard lundi.
La ministre fédérale de la Justice, Maria Berger, a annoncé dans le quotidien Kurier que le cas ferait l'objet d'un "examen détaillé" afin d'établir si les autorités avaint manqué à leur devoir de vigilance.
La mère, qui se trouve en détention provisoire depuis plus d'un an, doit être jugée cette semaine, selon le journal Der Standard
L'affaire, qui remonte à 2005, a été rendue publique par le quotidien Österreich à l'approche du procès de la mère
VIENNE Les services sociaux et les autorités locales de la ville autrichienne de Linz (nord) étaient vivement critiqués lundi après des révélations de la presse selon lesquelles une mère avait séquestré pendant sept ans ses trois filles dans l'obsurité de son pavillon.
La femme, âgée de 53 ans, est accusée d'avoir cloîtré après un divorce en 1998 ses enfants dans l'obscurité parmi les rats et les ordures, en ne leur autorisant que de très rares sorties.
Les enfants, âgées de 6, 10 et 13 ans au début de leur réclusion, ont été découvertes à la suite de plaintes des voisins et sont traitées depuis lors pour de graves problèmes psychologiques, selon leur thérapeute, Waltraud Kubelka.
A leur sortie du pavillon, elles parlaient un dialecte qu'elle avaient développé entre elles et ne supportaient pas la lumière, a-t-elle précisé dans Österreich.
La mère, une juriste habitant un quartier résidentiel huppé de Linz, avait retiré ses filles de l'école et interdisait à leur père, un juge, de les voir sans toutefois que cela ne suscite d'intervention des autorités.
"La situation a été complètement sous-estimée. Il aurait fallu que plus de questions soient posées. Les autorités étaient au courant de toute l'affaire" depuis le début, a déclaré l'avocate de deux des victimes, Margreth Tews.
"Visiblement, les services sociaux ont mal évalué la situation", a déploré le ministre provincial des affaires sociales de Haute-Autriche, Josef Ackerl, dans le journal Der Standard lundi.
La ministre fédérale de la Justice, Maria Berger, a annoncé dans le quotidien Kurier que le cas ferait l'objet d'un "examen détaillé" afin d'établir si les autorités avaint manqué à leur devoir de vigilance.
La mère, qui se trouve en détention provisoire depuis plus d'un an, doit être jugée cette semaine, selon le journal Der Standard